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21/08/2008

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1. "Comment expliquer que nous voulions (chaque fois que nous ne savons pas) déterminer des causes, des buts, c'est-à-dire une causalité et une finalité ?"

 

2. "Déjà en 1739-1740, dans son Traité de la nature humaine, HUME affirmait que la causalité ne faisant peut-être pas partie de la nature, et ,'était donc probablement rien d'autre qu"un besoin de l'esprit humain".

 

3. "L'épistémologie évolutionniste considère généralement l'évolution des organismes comme un processus d'accumulation de connaissances."

 

4. "Un organisme est programmé de manière à pouvoir désapprendre rapidement ce qu'il a appris s'il arrive plusieurs fois que la coïncidence prévue ne se confirme pas."

 

5. "EINSTEIN nous a en effet appris qu'il existe un continuum espace-temps, qu'on appelle aussi espace à quatre dimensions, fermé sur lui-même, la physique a indiscutablement prouvé son existence, mais aucun esprit humain ne peut se le représenter."

 

6. "...nos modes de perception ne nous fournissent que de vagues approximations sur la structure de ce monde."

 

7. "Notre conception des causes nous influence directement, ici, sur notre planète. Elle est non seulement responsable d'une scission actuellement insurmontable dans notre conception du monde, mais elle a aussi engendré un fouillis social et environnemental dont nous ne parvenons manifestement pas à nous sortir. Et c'est précisément ce qui rend utile notre exemple."

 

8. "...la "prédiction" d'une relation causale se vérifie d'elle-même."

 

9. "Toutes les erreurs désastreuses qui en ont résulté ont la même origine : une vérification dans le domaine de la pensée est prise pour une vérification réelle et réussie dans le monde concret."

 

10."Quelque chose comme un deuxième monde est alors apparu: un monde théorique est venu s'ajouter au monde observable. Mais qui décide quand ces deux mondes se contredisent? Où trouver la vérité? Dans nos sens qui nous trompent, ou dans notre conscience à laquelle on ne peut se fier? Et là commence précisément le dilemme de l'être humain: il est désormais confronté à la coupure de son monde en deux parties -coupure particulièrement douloureuse parce qu'elle le partage aussi lui-même en deux, en corps et âme, en matière et esprit. On trouve là aussi la racine du conflit qui fait partie de l'histoire de notre civilisation depuis deux millénaires et demi : celui qui oppose la rationalisme à l'empirisme, l'idéalisme au matérialisme, les sciences exactes au sciences humaines, les interprétations causales aux interprétations finalistes, l'herméneutique au scientisme."

 

11. "L'incertitude de la connaissance est remplacée par la certitude de la croyance." (KLIX)

 

PAUL WATZLAWICK : LES PREDICTIONS QUI SE VERIFIENT D'ELLES-MEMES

 

1. "En effet la psychanalyse est une théorie du comportement humain qui repose sur la supposition qu'il existe une causalité linéaire, donc que le passé détermine le présent."

 

2. "Et, en 1959, Heisenberg lui-même dit: "Souvenons-nous que nous n'observons pas la nature elle-même, mais la nature soumise à notre méthode d'investigation".

 

3. ". .. nous sommes influencés par nos prévisions, préjugés, superstitions, désirs et espoirs - c'est-à-dire des constructions totalement mentales, qui ne correspondent souvent a aucune réalité - et à quel point aussi la découverte de tels phénomènes ébranle nos théories sur l'importance extrême de l'hérédité et des caractères innés. car il est inutile d'insister que le fait que ces constructions peuvent avoir des effets négatifs autant que positifs. Nous sommes non seulement responsables de nos rêves, mais aussi de la réalité que créent nos espoirs et nos pensées."

 

4. ". . . l'on continue, en psychologie expérimentale, à ignorer ces résultats extrêmement gênants et à soumettre les animaux comme les êtres humains à des tests avec un sérieux absolu et l'appui d'une "objectivité" scientifique, n'est qu'un petit exemple de la détermination avec laquelle nous nous défendons quand notre conception du monde est menacée."

 

5. "L'intérêt scientifique pour les placebos croît rapidement."

 

6. "Seuls les individus dont la vision du monde est fondée sur un mode pensée linéaire classique (pour qui seule une relation "objective" existe entre ta cause et l'effet) réagissent avec consternation en apprenant que l'état des patients "traités" avec des placebos s'est souvent amélioré de façon tout à fait inexplicable. Autrement dit, l'affirmation du médecin selon laquelle il s'agit d'un nouveau médicament, récemment mis au point et efficace, et la bonne volonté du patient à croire en son efficacité créent une réalité dans laquelle une supposition devient un fait réel."

 

7. ". . . les prédictions qui se vérifient d'elles-mêmes sont des phénomènes qui, non seulement ébranlent notre propre conception de la réalité, mais aussi peuvent remettre en question la conception scientifique du monde."

 

8. ".. . la réalité inventée devient réalité "réelle" seulement si le sujet qui invente croit à son invention."

 

9. "Le mathématicien HOWARD formula son axiome existentiel affirmant que "si quelqu'un prend "conscience" d'une théorie concernant son comportement, il n'est plus soumis à celle-ci, mais devient au contraire libre de lui désobéir"".

 

Paul WATZLAWICK (Intro) : L'IMPARFAITE PERFECTION

 

1. "Dans notre conception du monde, fondée sur la causalité linéaire classique, deux éléments se dégagent avec une apparente logique et nécessité : d'une part la séparation de l'observateur (le sujet connaissant) et de l'observé (l'objet connu), et d'autre part l'organisation générale du monde en fonction de paires de concepts opposés - organisation que le bon sens commun parvient à confirmer en croyant reconnaître dans l'expérience quotidienne la distinction entre cause et effet, intérieur et extérieur, jour et nuit, bien et mal, corps et âme, passé et futur, santé et maladie. Et on pourrait continuer longtemps cette énumération."

 

2. "Heisenberg notait.. .qu'un monde vraiment objectif, dénué de toute subjectivité, serait, de ce fait même, inobservable."

 

3. ". . .tout nouveau progrès social semble entraîner une diminution des libertés individuelles."

 

Paul WATZLAWICK : AVEC QUOI CONSTRUIT-ON DES REALITES IDEOLOGIQUES

 

1. "Aussi audacieux, aussi fort soit-il, et aussi fermé sur lui-même qu'il paraisse, un système n'en a pas moins une fatale imperfection : il ne peut lui-même prouver sa propre logique et cohérence."

 

2. "Kant avait déjà remarqué que toute erreur de ce type consiste à prendre les façons dont nous définissons, déterminons ou déduisons nos concepts pour les choses elles-mêmes.

 

3. ". . .quand une interprétation du monde, une idéologie par exemple, prétend tout expliquer, une chose reste cependant inexplicable: le système interprétatif lui-même."

 

4. "Shakespeare: "Le bien et le mal n'existe pas, si ce n'est dans nos pensées".

 

5. "Quand une théorie scientifique est finalement déclarée valable par décision politique, et justifie dès lors la contrainte générale exerce par la raison d'Etat, tombe le rideau de fer de l'obscurantisme."

 

6. "Plus la négation est active, plus l'objet de cette négation s'impose avec force à ceux qui le nient."

 

7. ". . .on ne peut échapper au piège d'une conception particulière que si on évite de la considérer comme un fait existant indépendamment de nous, et menant à des conclusions qui, à leur tour, "établissent" réflèxivement la "véracité" de cette conception; il s'agit bien plutôt de mettre en question ses fondements mêmes."

 

8. "Que les conditions d'une société égalitaire soient construites selon des principes marxistes ou au contraire capitalistes, le résultat est tout aussi stéréotypé. La tentative de niveler les diversités humaines naturelles mène inexorablement aux excès du totalitarisme, et finalement à l'inégalité. De la même façon, trop insister sur la liberté, comme manifester trop d'inquiétude à la protéger, aura pour résultat de la nier totalement."

 

9. "... les systèmes complexes - par exemple les sociétés humaines - sont homéostatiques, c'est-à-dire capables d'autorégulation."

 

10. "Dans les systèmes complexes le changement et l'évolution sont le produits de facteurs qui semblent d'abord constituer des déviations ou des anomalies pathologiques : mais, en fait, sans elles, le système s'enliserait dans une immuable stérilité."

 

Paul WATZLAWICK (Intro) : LA MOUCHE ET LA BOUTEILLE A MOUCHES

 

1. "Wittgenstein (Investigations philosophiques): "- Quel est ton but en philosophie ? -Montrer à la mouche l'issue par où s'échapper de la bouteille à mouches"".

 

2. "...l'univers du paradoxe est autonome ; il se situe au-delà du monde conceptuel construit à partir des catégories, en apparence universellement valables, du vrai et du faux."

 

3. "Les réalités mathématiques ne sont pas découvertes mais inventées."

 

Gabriel STOLZENBERG : UNE ENQUETE SUR LES FONDEMENTS DES MATHEMATIQUES

PEUT-ELLE NOUS APPRENDRE QUELQUE CHOSE SUR L'ESPRIT ?

 

Né à New York en 1937. Doctorat de mathématiques en 1961 au MIT. A enseigné à Harvard et Brown. Depuis 1967 il travaille sur le développement des mathématiques et la critique constructiviste des mathématiques classiques, est s'intéresse aussi depuis 1973 au langage, à la connaissance, à la communication et à la méthodologie scientifique

 

1. "Si quelqu'un se situe à l'intérieur d'un système de pensée, ce qui s'impose alors est une procédure pour en sortir, et "défaire" un certain nombre de croyances et modèles de pensée apparemment fondamentaux."

 

2. ". . . un "piège" n'est pas vu comme tel pour qui se trouve à l'intérieur."

 

3. "Accepter une croyance et l'intégrer dans une conception de monde, c'est perdre, dans certains cas, la capacité de revenir en arrière et de la remettre en question."

 

4. "Une solution à ce problème serait, à mon avis, de nous efforcer d'inventer et d'appliquer des procédures de dissolution des croyances et habitudes acceptées telles quelles."

 

5. "En même temps que nous apprenons à nous servir du langage, nous apprenons à attribuer aux autres, comme à nous-mêmes, une beaucoup plus grande maîtrise du langage que nous n'en avons en réalité. Dans la pratique courante, nous ne cherchons généralement pas plus qu'une apparence de sens."

 

6. "Et, de tout système de croyances que l'on peut effectivement défendre, je dirai qu'il "se vérifie lui-même" ou qu'il est "irréfutable"."

 

7. "Un système de croyances peut ressembler trait pur trait à un vrai système scientifique, si ce n'est pour une caractéristique essentielle qui l'en distingue: toutes les observations, évaluations, etc., sont faites du seul point de vue du système."

 

8. "On considère donc comme allant de soi que tout le monde voit les choses de la même façon ; d'où les erreurs d'interprétation des croyances et expériences des autres qui s'ensuivent presque nécessairement, puisque, en fait, tout le monde ne voit pas les choses de cette façon."



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